mercredi, mars 14, 2007

On est nulle part et c’est maintenant (air connu)

Comme un album de Bright Eyes sort le mois prochain, j’aurai l’occasion d’en reparler plus longuement pour ceux et celles que ça intéresse. Mais je vais quand même vous parler du concert de dimanche soir. Le jour, l’endroit (Le Showbox), le public aussi, tout était fort proche des conditions de mon premier concert ici. C’était il y a quatre mois et j’en ai vu depuis, des chanteurs, guitaristes, bassistes, batteurs ou même claviéristes et violonistes. Pas d’accordéonistes, non, mais des trompettistes. J’arrête là la liste (non c’est pas un instrument).

Bright Eyes, c’est un groupe qui marche plutôt fort aux Etats-Unis, du moins si on en croit la vitesse à laquelle toutes les places se sont vendues. J’avais bien aimé ses trois dernières sorties, pas de raison d’hésiter. Surtout qu’au moment où je me suis procuré les tickets, je ne savais pas que Bloc Party passait le même soir, avec Final Fantasy qui plus est. Mais je n’ai pas pour habitude de bouder mon plaisir. Alors je vais dans la foule, la vraie, pas celle des vieux comme moi qui ont accès au bar mais sont loin. A moi donc les gens qui ont la moitié de mon âge et font des photos avec le flash. Ce qui est non seulement interdit mais aussi à cause de leur taille, leur fait une image toute sombre à part le bonnet de la personne devant en surexposition. Je dois bien avouer que ça m’amuse beaucoup, comme quand ils mettent deux secondes de temps d’exposition et s’étonnent de voir le guitariste tout flou...

Il y a l’inévitable première partie, molle comme on pouvait s’y attendre. A Weather est signé par Saddle Creek (comme la tête d’affiche) et fait dans le folk lent et intense. J’ai pas des masses vibré notez bien mais la fatigue n’aide pas.

Bright Eyes arrive ensuite. C’est la folie autour de moi, les flashes crépitent (voir plus haut). Conor Oberst (comme dans l’Echiquier Du Mal, oui oui) est visiblement fort connu et apprécié. Il faut dire qu’il est de la trempe des tout bons songwriters du moment. C’est vrai que l’alchimie entre cette musique relevée, à la limite de l’americana mais avec une ferveur de rock et la finesse de l’écriture est bien sentie. Je ne connais bien que leurs deux derniers albums studios et du live qui les a suivis et un nouvel opus est en gestation, donc je ne suis pas familier avec tout ce qu’ils jouent. Mais ils le jouent fort bien. Je regretterai juste que certaines perles comme The First Day Of My Life, Road To Joy ou When The President Talks To God (une des plus virulentes chansons anti-Bush qui soient) manquent à l’appel. Mais ça reste une des plus agréables façons de passer une soirée.

Plus de concert avant mercredi prochain. Attendez-vous à un week-end de photos du bord de l’eau et des buildings donc...

A ce propos (rien voir donc), mon article sur El Perro Del Mar a été repris (et en partie traduit) dans un blog qui parle de Capitol Hill. Ca fait plaisir. L’article en question est ici (ça veut dire que vous cliquez sur la phrase, hein...).

Vous n’en avez pas enore assez ? Une critique de Bright Eyes alors

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